Selon une étude, 47,7% des personnes actives en France sont des mères de famille. Ces « superwomans » que l’on voit quotidiennement accrocher à leur téléphone un biberon dans l’autre main et une petite main capricieuse sur les hanches font preuve d’une force admirable pour concilier vie de famille, rôle de mère et travail. Comment font-elles ?
Le télétravail, une solution 2.0
Auparavant, il fallait mettre les enfants à la crèche et redouter des petits soucis quotidiens au bureau. On luttait pour moins d’heures de travail, pour travailler un weekend sur deux, pour avoir un horaire plus flexible. Aujourd’hui, le boom technologique a permis le télétravail qui profite à de nombreuses femmes. Désormais, elles travaillent depuis chez elles, leurs précieux bambins sous les yeux, surtout ceux qui n’ont que quelques mois. Les horaires et la disponibilité dépendent du poste ou de l’employeur. Dans tous les cas, le stress est moins pénible et la possibilité de s’occuper de soi n’est plus aussi éloignée qu’elle ne l’était quand la mère de famille travaillait encore dehors. Aujourd’hui, elle peut travailler à la maison et suivre le progrès du dernier-né, ce qui allège un peu le sentiment de culpabilité auquel elle est constamment en proie, sans toutefois l’écarter totalement. En effet, chaque femme se sent coupable de s’occuper plus de son travail que de la famille et vice versa, dans certains moments de sa vie.
La flexibilité d’horaires
Pour celles qui ne se résolvent pas à rester travailler à la maison, il est possible de discuter avec leur employeur pour un emploi du temps plus flexible en rapport avec leur statut de mère. Certains employeurs sont très compréhensifs. Ils ne rechignent pas à moduler les horaires de la mère de famille pourvu qu’elle assouvisse ses missions. Elle peut passer à un travail à mi-temps en local et à mi-temps à la maison, réduire le nombre d’heures travaillées au risque, tout de même, de voir ses émoluments réduits également, travailler un jour sur deux… De nombreux dispositifs peuvent être adoptés pourvu que l’entreprise prenne en considération la complexité d’être mère de famille, prise constamment dans un entre-deux, impliquant soit la famille et les enfants surtout, soit le travail.